Iridologie, un panorama de notre capital santé

Allary Anne Marie OGL’iridologie consiste à étudier la partie colorée de l’œil afin de déterminer la nature du terrain de l’individu. En agriculture, il existe différentes natures de terrains sur lesquels pousseront des plantes spécifiques. Il en est de même pour l’être humain, certaines maladies ne pourront se développer que sur un terrain qui leur est propice. Claude Bernard disait : «  Les microbe n’est rien, le terrain est tout ». L’étude du terrain permet donc de déterminer des facteurs de risque à développer telle ou telle pathologie et donc de mettre en œuvre des actions de prévention.

Un peu d’histoire……

Depuis le célèbre adage d’Hippocrate « Tes sont tes yeux, tel est ton corps », l’iridologie a été abandonnée pendant de longues années par les médecines conventionnelles.

Les Egyptiens étudiaient déjà, des millénaires avant Jésus Christ, les iris comme outil de diagnostic. Plus récemment, au 19ème siècle Georges Joseph Beer, ophtalmologue viennois notera dans son ouvrage « Das Auge » : « tout ce qui agit sur notre organisme ne peut rester sans influence sur l’œil et inversement ».

C’est à Ignace von Peczely que nous devons la première cartographie irienne. A l’instar de la réflexologie plantaire, il dresse une carte des représentations de chacun de nos organes dans les iris.

cartographie des yeux

                        Ces zones réflexes agiraient donc comme le  tableau de bord d’une voiture : chaque zone de l’iris serait donc un signal alertant que quelque chose dysfonctionne au niveau de l’organe en projection.

Depuis lors, l’iridologie a énormément progressé et les iridologues français ont largement contribués à faire évoluer cette discipline même si aujourd’hui elle a déserté les centres de recherche français. En revanche, cette discipline est reconnue dans de nombreux pays comme l’Inde, la Corée du Sud, où elle est intégrée dans les pratiques médicales conventionnelles et uniquement pratiquée par des médecins. En Europe, elle est très répandue en Allemagne, en Italie et en Grande Bretagne où elle est pratiquée essentiellement par des non médecins. Des séminaires, congrès et de nombreuses publications scientifiques, notamment celles de John Andrews, reconnu mondialement pour ses travaux de recherche en iridologie. L’iridologie moderne est en train de mettre en évidence de manière scientifique la relation qui existe entre notre patrimoine épigénétique et l’iris. D’après ces études, les signes iriens sont le reflet de nos prédispositions génétiques hérités de nos aïeuls.

L’épigénétique, science récente, se définit comme « un ensemble de mécanismes dynamiques, réversibles et transmissibles permettant de réguler l’expression des gènes sans affecter la structure primaire de  l’ADN »2. Le préfixe grec « epi » signifie « au dessus » ou « en sus » caractérisant une information se trouvant en plus du code de l’ADN.

En clair, cela signifie qu’il existe autour de notre ADN de nombreux petits interrupteurs correspondants à des maladies susceptibles de se développer. Mais elles ne pourront le faire que si quelqu’un appui sur ces interrupteurs. De nombreux facteurs liés à notre environnement peuvent actionner ces derniers : alimentation déséquilibré, stress, agent microbien, viral, toxines, substances toxiques, chocs psycho-émotionnel…..

L’hygiène de vie est donc déterminante dans l’expression ou non de certains de nos gênes. Il est donc important de connaître nos facteurs de risques afin de pouvoir mieux les appréhender et modifier notre hygiène de vie afin de retarder ou éviter l’apparition des maladies.

L’iridologie n’a pas encore montré toutes ses ressources et de nombreux axes de recherches actuellement au niveau international : relation entre l’iris et les cellules immunitaires, les perturbations métaboliques, les troubles neuro-hormonaux……

C’est une technique simple, peu coûteuse et très riche de renseignements. Sa réhabilitation sur le plan international peut nous laisser espérer qu’elle retrouvera la place qu’elle a occupé pendant plusieurs siècle au sein de la médecine officielle en France au temps où de nombreux médecins l’utilisaient et contribuaient à son évolution.